Micheline Makou Djouma, présidente d’OCAPROCE Internationale (Organisation pour la Communication en Afrique et de Promotion de la Coopération Economique Internationale) est une figure incontournable de la Genève internationale, une femme engagée dans la défense des droits humains. Au sein de cette ONG, elle se bat activement depuis plus de 20 ans pour l’autonomisation des femmes, l’accès à l’éducation pour les jeunes filles et la lutte contre toutes les formes de discrimination. Dans cet entretien, celle qu’on appelle affectueusement « princesse » ou « maman » dans les couloirs du Palais des Nations revient sur les missions de son organisation, ses défis et les perspectives d’avenir dans la promotion d’un ordre international plus inclusif. Dans quelques jours, elle va se rendre au Cameroum pour finaliser la préparation d’une conférence internationale qui se tiendra dans le cadre du Nekang 2025, un événement traditionnel et culturel Bamougoum qui se tient à Bafoussam du 1er au 5 mai 2025.
Pouvez-vous nous présenter les principales missions et objectifs d’OCAPROCE Internationale
OCAPROCE Internationale est une organisation qui œuvre pour la défense des droits humains, en particulier ceux des femmes et des enfants. Nos missions consistent à sensibiliser, former et accompagner les populations vulnérables afin qu’elles puissent connaître et revendiquer leurs droits. Nous travaillons également pour renforcer l’autonomie économique des femmes et assurer l’accès à une éducation de qualité, surtout pour les jeunes filles.
Quels sont les projets phares actuellement menés par votre organisation, et quels impacts ont-ils eus jusqu’à présent ?
Parmi nos projets majeurs figurent le programme d’autonomisation des femmes rurales, qui propose formations et financements pour développer des activités économiques durables, les campagnes de sensibilisation contre les violences basées sur le genre, qui touchent des milliers de personnes, et l’accompagnement éducatif des enfants vulnérables pour prévenir notamment les mariages précoces. Ces actions ont permis à de nombreuses femmes de gagner en indépendance économique et à des centaines d’enfants d’améliorer significativement leur accès à l’éducation.

Comment OCAPROCE Internationale collabore-t-elle avec d’autres ONG, institutions gouvernementales ou organisations internationales pour promouvoir ses causes ?
Nous établissons des partenariats stratégiques avec diverses institutions, notamment les Nations Unies, où nous intervenons régulièrement au Conseil des droits de l’homme afin de porter la voix des populations marginalisées. Nous travaillons également avec d’autres ONG et organisations internationales pour renforcer notre présence et notre efficacité sur le terrain, ainsi qu’avec les gouvernements locaux en plaidant en faveur de réformes garantissant l’égalité et la protection des droits fondamentaux.
Quelles difficultés majeures rencontrez-vous dans votre action, et comment les surmontez-vous ?
Nos défis principaux concernent le manque de financement, les résistances culturelles et parfois une faible volonté politique dans certains pays. Pour surmonter ces difficultés, nous misons sur une approche collaborative, recherchons activement des financements et impliquons directement les communautés.
Depuis 2012, quels progrès constatez-vous dans les domaines que vous défendez ?
Depuis 2012, il y a eu une prise de conscience notable sur des questions telles que l’égalité de genre et la lutte contre les violences faites aux femmes. Toutefois, les avancées restent insuffisantes, en particulier en matière d’application effective des lois et de soutien financier aux initiatives locales. Il faut poursuivre et intensifier le plaidoyer international.
Quels sont les défis les plus urgents à relever pour la communauté internationale ?
Les défis prioritaires incluent la montée des inégalités, la persistance des discriminations et l’instabilité politique dans plusieurs régions. La communauté internationale doit impérativement mettre en place des politiques inclusives, garantissant l’égalité des droits et l’accès équitable aux ressources.
Comment OCAPROCE Internationale utilise-t-elle les nouvelles technologies pour amplifier son impact ?
Nous utilisons activement les plateformes numériques et les réseaux sociaux pour diffuser nos messages, sensibiliser un large public et mobiliser les citoyens. Webinaires, formations en ligne et campagnes digitales font partie intégrante de nos outils pour toucher davantage de personnes et renforcer notre influence auprès des décideurs.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes générations souhaitant s’engager dans le secteur humanitaire et de la défense des droits humains ?
S’informer, se former et s’impliquer concrètement sont essentiels. Les jeunes, grâce aux nouvelles technologies, peuvent aujourd’hui amplifier leur voix et défendre avec conviction les causes qui leur tiennent à cœur.
BAFOUSSAM
FESTIVAL PU MUNGUM NEKANG 2025 : FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA CULTURE ANCESTRALE DE BAMOUGOUM 413e EDITION
Forum international des ONG pour les droits économiques, sociaux et culturels de la femme
Un Rendez-vous clé pour la paix, la sécurité et l’égalité en Afrique

Le 3 mai 2025, la ville de Bafoussam, au Cameroun, deviendra l’épicentre d’une réflexion cruciale sur les droits des femmes et leur rôle essentiel dans la consolidation de la paix en Afrique. La 17ème édition du Forum International des ONG pour les Droits Économiques, Sociaux et Culturels de la Femme, organisée par OCAPROCE Internationale, rassemblera experts, activistes, responsables politiques, universitaires et chercheurs autour du thème : « Femmes, paix et sécurité en Afrique : passer de la parole à l’action ».

Un contexte décisif pour accélérer l’émancipation des femmes
L’inclusion active des femmes dans les processus de paix et de sécurité est un impératif stratégique, particulièrement dans le contexte africain actuel marqué par des défis sécuritaires persistants. Bien que la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (2000) ait constitué une avancée historique, sa mise en œuvre demeure inégale et confrontée à des obstacles majeurs. Face à ce constat, le forum ambitionne de renforcer concrètement le rôle des femmes en tant que médiatrices, négociatrices et actrices incontournables de la résolution des conflits et de la stabilité régionale.
Des sessions de haut niveau pour des solutions innovantes
La 17ème édition se distinguera par un programme ambitieux incluant des ateliers, panels et débats interactifs abordant des problématiques centrales telles que :
• La mise en œuvre effective de la résolution 1325 : évaluation des progrès réalisés, identification des défis et proposition de stratégies pour une application renforcée.
• Le leadership féminin dans les processus de paix : bilan critique des succès et obstacles, appuyé par des témoignages d’actrices de terrain ayant participé activement aux négociations et médiations.
• L’Agenda Femmes, Paix et Sécurité de l’Union Africaine : perspectives sur les initiatives continentales visant à intégrer davantage les femmes dans la gestion des crises.
• Analyse critique des politiques nationales et régionales : études de cas précises et retours d’expérience sur les freins à une mise en œuvre efficace des politiques inclusives de sécurité.
Un panel prestigieux de conférencières et conférenciers
Des personnalités influentes apporteront leur expertise et leur expérience à ce forum. Parmi les intervenants figurent notamment Mme Micheline Makou Djouma, Présidente Directrice générale d’OCAPROCE Internationale, ainsi que des universitaires réputés, diplomates, responsables d’organisations non gouvernementales internationales, et experts spécialisés en résolution de conflits.
Vers une mobilisation internationale renforcée
À un moment où les crises et les conflits continuent d’impacter lourdement les femmes en Afrique, ce forum constitue une opportunité exceptionnelle de créer une synergie forte entre tous les acteurs engagés dans la promotion de la paix. À l’issue des échanges, une série de recommandations pratiques et stratégiques sera élaborée pour guider l’action des décideurs politiques et institutionnels à tous les niveaux.
Un rendez-vous incontournable pour construire l’avenir
Le Forum International des ONG pour les Droits Économiques, Sociaux et Culturels de la Femme 2025 constitue une étape déterminante vers la consolidation du rôle central des femmes dans la paix durable en Afrique. Cet événement majeur entend ouvrir une nouvelle voie vers une Afrique plus stable, inclusive, prospère et égalitaire.
OCAPROCE Internationale en images


























Ouverture officielle de la succursale africaine de PRIRA à Bafoussam
L’ONG Internationale Princesses et Reines Internationales de la Royauté Africaine (PRIRA), organisation dédiée à la promotion des droits identitaires, culturels et humains, inaugure sa nouvelle succursale continentale à Bafoussam, en République du Cameroun. Grâce à l’engagement exemplaire de Micheline Makou Djouma, présidente d’OCAPROCE, ce projet stratégique prend vie, renforçant ainsi les liens étroits entre PRIRA et les communautés locales africaines. Son investissement constant et personnel a été décisif pour concrétiser cette initiative ambitieuse destinée à étendre les actions culturelles et sociales de l’organisation sur le continent.

Sous le haut patronage du Ministre des Arts et de la Culture du Cameroun et avec l’appui des chefs traditionnels locaux, l’inauguration marque une étape majeure dans la mission de PRIRA, organisation internationale œuvrant pour la valorisation des princesses et reines africaines et la défense des droits identitaires, culturels et humains sur le continent.
Cette implantation régionale reflète une volonté affirmée de PRIRA d’être plus proche des réalités quotidiennes et des défis que rencontrent les communautés africaines. Grâce à cette proximité renforcée, l’organisation pourra mieux adapter ses interventions et accroître significativement leur efficacité sur le terrain, en tenant compte des spécificités locales.
PRIRA affiche des objectifs précis et ambitieux pour cette succursale : approfondir ses relations avec les populations, mieux comprendre les enjeux locaux et améliorer substantiellement son impact opérationnel. Plus concrètement, l’ONG s’engagera activement dans la vie des communautés, organisera régulièrement des séminaires de sensibilisation et participera à divers événements culturels et artistiques, contribuant ainsi au rayonnement du patrimoine africain.
La cérémonie officielle d’ouverture, prévue du 1er au 10 mai 2025 à Bafoussam, prendra une dimension internationale exceptionnelle, avec la présence annoncée de princesses et reines venues d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique et d’autres régions du globe. Ce rassemblement soulignera l’universalité des valeurs humaines et culturelles défendues par PRIRA.
Pour célébrer dignement cet événement majeur, un programme riche en activités a été élaboré : conférence de presse officielle, visites guidées des chefferies traditionnelles et sites touristiques mettant à l’honneur le patrimoine camerounais, élection de Miss PRIRA NEKANG 2025, expositions culturelles et dégustations de mets africains, prestations artistiques variées reflétant la diversité culturelle du continent, ainsi qu’un forum international rassemblant des personnalités éminentes autour des enjeux culturels et humains. Une soirée de gala conclura ces festivités en marquant officiellement la mise en place du bureau exécutif de PRIRA Afrique.
Placée sous la tutelle de l’ONG suisse OCAPROCE Internationale, cette succursale africaine ambitionne d’être un acteur majeur dans la défense et la promotion des valeurs humaines et culturelles. En s’installant au cœur de Bafoussam, PRIRA Afrique affirme sa volonté de proximité et d’action concrète auprès des populations africaines, apportant soutien, protection et valorisation culturelles là où les besoins sont les plus pressants.
Avec cette nouvelle implantation, PRIRA renouvelle son engagement fort et durable pour la protection des droits culturels et identitaires des Africains tout en participant activement à la préservation du patrimoine culturel continental. Cet événement promet d’être un moment historique et fédérateur, célébrant la richesse culturelle africaine et les valeurs humaines universelles.