Iran: un bilan des droits de l’homme préoccupant

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By La rédaction

Le 24 janvier 2025, la République islamique d’Iran sera soumise pour la quatrième fois à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève. Cet examen intervient dans un contexte marqué par une augmentation alarmante des exécutions et des préoccupations persistantes concernant le respect des droits fondamentaux dans le pays. L’EPU est un mécanisme unique qui passe en revue les réalisations en matière de droits de l’homme de chacun des 193 États membres de l’ONU. Depuis sa première session en avril 2008, chaque pays a été examiné trois fois. Lors de ce quatrième cycle, les États doivent détailler les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations acceptées lors des précédents examens et présenter les développements récents relatifs aux droits de l’homme sur leur territoire.

Une délégation iranienne de haut niveau

La délégation iranienne sera conduite par M. Kazem Gharib Abadi, vice-ministre des Affaires internationales et juridiques au ministère des Affaires étrangères et secrétaire par intérim du Haut Conseil des droits de l’homme. Cette représentation souligne l’importance accordée par Téhéran à cet examen international.

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, l’Iran a exécuté au moins 345 personnes, dont 15 femmes, rien qu’en 2024. Cette tendance à la hausse des exécutions, notamment pour des infractions liées aux drogues, suscite de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. Le Haut-Commissaire Volker Türk a exprimé sa profonde préoccupation face à cette situation alarmante.

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